PSYCHOMOTRICITE à L’Université Libanaise

Le psychomotricien, auxiliaire, médical, est formé à diverses approches, techniques et méthodes destinées à solliciter le patient dans son corps et instaurer avec lui une relation thérapeutique.
La spécifité du psychomotricien réside dans l’attention et le sens donné aux manifestations corporelles du patient en relation avec son environnement.
La relation thérapeutique amène le patient à mieux être, donc à une adaptation optimale dans le cours de son existence qu’il soit ou non porteur d’un handicap.

Qu’est-ce que la psychomotricité ?
La psychomotricité désigne l’ensemble
des activités qui nécessitent l’intervention
du corps pour s’exercer…
Par elle, se traduisent pensées, sentiments
et tout intérieur, qu’elle exprime par des
manifestations motrices. Elle devient ainsi
un facteur essentiel dans les relations.

Qui est concerné ?
Dans le cadre du dépistage, de la prévention, de soins curatifs ou palliatifs, le psychomotricien, s’adresse à des personnes de tout âge présentant des difficultés dans leur organisation psychomotrice et leur vie relationnelle.
Les difficultés d’adaptation, d’apprentissage où les troubles de comportement peuvent être d’origine somatique ou psychique : ils sont parfois liés à des maladies de déficience handicaps ou dégénérescences.
La thérapeutique psychomotrice peut concerner:
Toute personne, enfant ou adulte qui est
maladroite dans ses gestes et son
adaptation à l’espace, qui manque de
confiance en soi, et se sent crispée, ou
manque de tonus…
Toute personne qui ne parvient pas
à construire une image positive de son
corps…
Les personnes qui ne parviennent pas à
agir de façon appropriée dans leur relation
à l’environnement et sont en décalage
entre l’intention et le geste…
L’enfant trop remuant, ou replié
«dans son monde» qui n’accède pas aux
apprentissages ; celui qui trébuche ou
tombe souvent, manque d’attention ; celui
qui a du mal à développer sa motricité fine.
Le bébé qui présente un retard du
développement, qui entre difficilement
en relation, ne joue pas avec les autres.
La personne âgée dont les repères
corporels spatiaux et temporels changent,
qui a peur de tomber, de perdre la mémoire.

Les lieux d’interventions :
Les établissements médico-sociaux:
centre médico-psychopédagogique,
services sociaux, maisons de retraite,
centres préprofessionnels pour handicaps…
Les établissements d’accueil et d’éducation:
crèches, jardins d’enfants les garderies
spécialisées.
Les établissements scolaires possédant
des classes intégrées ou non et les écoles
spécialisées pour troubles d’apprentissage.
Les établissements hospitaliers publics
ou privés, notamment dans les services
de psychiatrie, pédopsychiatrie, pédiatrie,
néonatologie, traumatologie et
rééducation fonctionnelle, gynécologie,
maternité, cancérologie, gérontologie,
prise en charge de la douleur, soins
palliatifs etc…