Génie Agroalimentaire à L’USJ
École supérieure d’ingénieurs agroalimentaires (ESIA)
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Dp Ingénieur agroalimentaire
Options : production agroalimentaire et mise en situation professionnelle, filières et qualités des produits alimentaires, marketing - communication et vente,
prévention - alimentation et bénéfices santé
Qu’est-ce qui peux attirer les étudiants dans
le secteur du génie agroalimentaire ?
Le génie agroalimentaire est une combinaison entre les sciences “pures” comme les maths et la physique, et les sciences “vivantes”, comme la biologie et la chimie, ce qui rend la formation très diversifiée.
D’autre part, un tel secteur, qui n’est pas vraiment développé au Liban est un champ très vaste qui reste à conquérir, plein de défis d’amélioration et de progrès et par la suite une opportunité à ne pas rater dans le domaine de la recherche et de la profession. Enfin, le Liban a un potentiel très intéressant dans la production agricole ce qui entraîne une large diversification dans la production agroalimentaire.
Qu’est-ce qui est particulièrement apprécié
dans cette formation ?
Devenir ingénieur agroalimentaire, c’est devenir polyvalent.
Au cours de la formation on ne n’apprend pas le strict nécessaire par spécialisation, mais tous les outils dont un ingénieur a besoin quel que soit son champ de spécialisation dans le domaine. Cette formation ouvre donc à un large horizon de spécialités et de professions devant l’étudiant qui sera libre à choisir selon ses priorités.
Le secteur agroalimentaire est un secteur en difficulté, où réside principalement
cette difficulté ?
La difficulté dans le secteur agroalimentaire au Liban est entraînée par le manque de législations et de lois qui gèrent ce secteur.
L’absence de confiance du client, libanais et international, en tout produit alimentaire libanais est due au manque de surveillance de la salubrité et la qualité des aliments. Ce qui crée une situation critique et nous oblige à importer des aliments que nous pouvons produire nous-même.
D’autre part, sans législations, les industries ne sont pas vraiment obligées à créer un département de recherche et de développement pour innover ou améliorer leurs produits ce qui rend le secteur toujours traditionnel et peu impliqué dans le développement de ses procédés ou dans la mise en place de systèmes de qualité.
Comment à travers cette formation et ce diplôme pourrait-on contribuer à
l’amélioration du secteur ?
Dans cette formation les spécialistes auront tout les outils et les connaissances indispensables pour produire des aliments sains et de qualité. En plus, dans un tel secteur souffrant de nombre de problèmes et de difficultés, l’opportunité d’amélioration est énorme.
Donc étant ingénieur agroalimentaire et par suite responsable du changement dans ce secteur, on peut avoir un pouvoir de négociation, chacun de son poste, pour pousser l’état à établir une loi alimentaire et s’assurer de son application, créer nos coopératives responsables d’entamer des recherches pour développer le secteur, nous servir des lois internationales pour produire des aliments de qualité aptes à l’exportation, prendre des mesures d’assurance qualité et donc avoir des certifications qui donnent confiance aux clients...
Peut-on conseiller à des jeunes passionnés par ce domaine de suivre cette formation ?
C’est une formation où chaque personne peut trouver ce qu’elle aime dans une spécialité ou une autre. Le contrôle qualité, l’assurance qualité, le génie des procédés, la microbiologie alimentaire, la physico-chimie alimentaire... forment une divergence appréciable de spécialités. Donc pas seulement les passionnés sont invités à penser à ce domaine comme formation.
Cependant, les passionnés du secteur vont trouver plus que les autres une joie à découvrir dans cette formation les connaissances qui pourront satisfaire leur passion.
Lorsqu’une profession dérive d’une passion, les chances de succès dans la vie professionnelle sont multipliées.