Sciences de l’environnement : Cette spécialisation est-elle faite pour vous?
Les passionnés de la protection et l’amélioration de notre environnement et les réalisations de découvertes révolutionnaires trouveront une allégresse en poursuivant une carrière en sciences de l’environnement.
Imagine que tu possèdes une machine à remonter le temps, que tu reviennes à un temps où l’industrie n’avait pas encore vu le jours, un temps où notre planète était alors toujours épargnée par les ravages de cette dernière, un temps où la beauté et le charme de la nature n’étaient pas encore défigurés, mutilés et rongés de plus en plus impitoyablement jour après jour.
Feras-tu tout ton possible pour sauver les forêts tropicales sublimes et les océans magnifiques ?
Travailleras-tu avec acharnement afin d’éviter ce calvaire et d’épargner la nature d’une torture atroce?
Si ta réponse est affirmative alors cette spécialisation est faite pour toi. La science de l’environnement concerne les sciences naturelles, la géologie, les causes de la dégradation continue de l’environnement ainsi que ses répercussions sur ce même environnement en général et la population en particulier.
Les élèves ayant décroché un baccalauréat scolaire sont les candidats les plus crédibles à intégrer ce domaine. En revanche, les universités peuvent toujours admettre des élèves diplômés en socio-économique ou en littérature, à condition qu’ils consacrent un semestre supplémentaire à l’étude de cours de rattrapage en matières scientifiques comme les cours de base en
Biologie et chimie, parce que l’élève aura besoin d’une base scientifique suffisamment forte afin de pouvoir comprendre plusieurs sujets reliés à ce domaine. Un score cumulé de 1320 est requis en examen SAT dans ces 2 sections de mathématiques et de rédaction écrite. Si son score en rédaction écrite est inférieur à 380, on lui impose automatiquement l’examen TOEFL dans lequel il est obl igé d’obtenir un score minimum de 88 dans la version électronique (sur internet) de l’examen, et une note qui se situe entre 527 et 573 pour celui à base de papier. La plupart des universités imposent à leurs appliquant un test de base en langue arabe. L’Université Arabe de Beyrouth, l’Université Américaine de Technologie (AUT) ainsi que l’Université de Balamand offrent une licence en sciences de l’environnement.
En ce qui concerne les études de master dans cette spécialisation, 2 choix s’offrent à l’élève : l’Université Saint-Joseph ou l’Université Américaine de Beyrouth.
Concernant la licence, durant le premier semestre et la plus grande partie du second, les cours sont similaires à ceux des spécialisations en chimie et biologie. Les élèves devront attendre leur seconde année d’études pour en savoir plus sur le sol, la pollution de l’air et la gestion aquatique. Les étudiants doivent faire preuve d’une sensibilité à toute épreuve envers l’environnement et faire face aux problèmes qui l’atteignent. Ils doivent avoir une perspective globale afin de pouvoir assimiler les aspects scientifiques et socio-économiques qu’ils devront traiter. Ils doivent aussi être dotés d’une motivation sans faille et d’une passion infinie afin de pouvoir supporter la frustrante société dans laquelle nous vivons. Finalement, les élèves devront s’habituer au travail de groupe qui est la méthode la plus fréquente des travaux pratiques.
Combien sont les opportunités de travail pour les diplômés en science de l’environnement ? La réponse est tout simplement ‘’innombrables’’.
Ne t’imagine surtout pas que tu seras limité à devenir spécialiste de l’environnement. Un diplôme en sciences de l’environnement peut aboutir à un travail dans le domaine du génie, la biologie de la faune, la biologie aquatique et même l’écologie.
Sur une note moins positive, le taux de demande de diplômés en sciences de l’environnement est relativement bas malgré la parution d’un décret qui souligne clairement l’obligation de chaque entreprise industrielle d’employer au moins un spécialiste de l’environnement pour les aider à réduire autant que possible le taux de pollution et de dommages qu’ils infligent à la nature. Les agences internationales, écoles et universités peuvent également s’intéresser à eux, sans compter les ONG du Moyen-Orient qui aspirent à protéger et améliorer la situation de l’environnement.
Les diplômés en master dans ce domaine sont beaucoup plus recherchés que ceux diplômés en licence grâce à leur bagage cognitif plus grand et plus spécialisé que celui de ces derniers. Dans la plupart des universités, les cours spécialisés sont : l’écologie générale, les ressources de gestion ainsi que les écosystèmes maritimes, sans oublier les cours pratiques qui permettent aux étudiants d’appliquer sur la scène de travail les théories acquises en classe.
Ne laissez personne se moquer de vous en vous disant que la science de l’environnement est une science banale consacrée à ceux qui ne sont pas à la hauteur de s’enrôler dans d’autres domaines scientifiques. Comme toute autre spécialisation, elle nécessite une quantité de travail, de persévérance et d’intellectualité. Bien entendu, ce n’est ni la médecine ni la science de fabrication des fusées, mais cela reste une science tout de même, une science importante même, tellement importante qu’elle constitue la dernière bouée de sauvetage de toute une planète et ses habitants. C’est là que le terme ‘’vital’’ entre en scène.
Randa Ossman