Nom: Victoria Madi
Major: Mathématiques Actuarielles
et Financières
Université: USEK
Interview : Renée Rafih
Globe: Pourquoi avez-vous choisi d’étudier les Mathématiques Actuarielles et Financières ?
Victoria: J’ai toujours voulu étudier les maths à l’université. Ne voulant pas étudier les maths pures, j’ai pris connaissance par une amie du nouveau domaine intitulé «mathématiques actuarielles». J’ai bien aimé l’idée d’un domaine qui mélange entre les maths et la gestion, deux domaines que j’aime bien. De plus, l’actuariat est un domaine très demandé, nouveau dans notre société, et très intéressant.
Globe: Pouvez-vous nous dire brièvement quels sont les matières que vous étudiez ?
Victoria: Les matières que nous prenons comportent beaucoup de cours de mathématiques de base et des cours d’introduction à la programmation et ce pour entrainer notre logique. Ensuite, nous nous intégrons plus dans le domaine et cela à travers les cours de statistiques et les cours qui nous introduisent le secteur de l’assurance. Bien évidemment, des cours d’économie et de finance nous sont donnés puisque notre domaine est intitulé « Mathématiques actuarielles et financières ».
Globe: Vous êtes bientôt à la fin de votre licence, êtes-vous toujours emballée par vos études ?
Victoria: Il est plus logique de dire qu’aujourd’hui je suis plus emballée dans mes études puisque ce n’est qu’à la fin de notre parcours universitaire que nous nous ressentons vraiment intégré dans notre domaine et ce par la prise de cours plus spécialisés.
Globe: Quels points forts faut-il avoir pour choisir cette spécialisation ?
Victoria: Pour choisir cette spécialisation, il faut être logique et intelligent et surtout aimer les mathématiques, car si la personne n’aime pas ces sciences-là, elle ne peut pas continuer son parcours. Toute notre étude est basée sur les mathématiques et ses calculs.
Globe: Que pensez-vous faire en finissent votre licence travailler directement ou continuer un master par exemple ?
Victoria: Après ma licence, je compte bien continuer un master. Mais cela n’empêchera pas le fait que je vais essayer de trouver un travail en parallèle avec mon master. J’ai vraiment envie de travailler dans mon domaine et d’acquérir une formation professionnelle qui m’aidera dans mon mémoire.
Globe: Quels sont les secteurs où Les actuaires peuvent travailler?
Victoria: La fonction essentielle du titre « actuaire » est un calcul de prime dans les compagnies d’assurances, mais malheureusement ce poste n’existe pas au Liban puisque ce domaine n’existait pas précédemment et les companies d’assurances sont habituées à prendre leurs informations sur les études statistiques des compagnies étrangères. Donc, les actuaires ont 2 options : soit d’occuper un poste à l’étranger soit de travailler dans des compagnies de statistiques, ou de grandes entreprises de consultation sur la gestion de risques financiers. Pour moi, cette dernière option est la meilleure.
Globe: Quels conseils donnerez- vous à des jeunes en terminale s’ils veulent choisir cette branche comme spécialisation?
Victoria: Si un jeune en terminale me dit qu’il pense choisir cette spécialisation, je lui conseillerai le suivant : tout d’abord, il faut qu’il sache tout à propos du domaine et bien s’informer sur les cours à prendre. C’est une matière qui relie les maths à l’assurance, si cet élève est convaincu par ce domaine je l’encourage bien à le poursuivre, bien que moi j’ai été déçue quand j’ai réalisé que les opportunités de travail d’un actuaire sont beaucoup plus nombreuses à l’étranger qu’au Liban, mais c’est un domaine très intéressant qui a deux débouchés complètement différents: soit continuer un master d’actuariat soit devenir ingénieur financier. Dans les deux cas il y a plein d’opportunités de travail au Liban et à l’étranger. C’est tout simplement un nouveau domaine. A noter que nous avons bien besoin de nouveautés dans notre société qui s’est habituée aux mêmes spécialisations depuis pas mal de générations.
Bonne Chance à Joyce Elissa et Victoria Actuaires du futur!